La plus grande idée fausse et le plus grand piège consiste à gérer et à provisionner l’infrastructure du centre de données et les applications qui s’y exécutent de manière indépendante. Compte tenu de l'ampleur, de la complexité et de l'optimisation requise de l'infrastructure informatique actuelle, les organisations ne peuvent pas se permettre de surprovisionner généreusement leurs installations. Cela a un impact direct sur les coûts pour l’entreprise.
En outre, les applications et les installations sont de plus en plus liées : les infrastructures critiques fonctionnent mieux lorsqu'elles connaissent les charges de travail qui s'exécutent sur elles, et les applications fonctionnent mieux lorsqu'elles connaissent l'infrastructure sur laquelle elles s'exécutent.
Il existe de nombreux exemples, notamment :
- Utiliser les défaillances prévues de l'infrastructure pour déplacer de manière préventive les charges de travail
- Gérer une installation (utilisation du serveur, points de consigne thermiques, etc.) en fonction des charges de travail réelles, afin que les installations ne fonctionnent pas à plein régime pendant que les applications restent inactives
- Utiliser les informations « de bout en bout », des installations aux utilisateurs, pour détecter les anomalies applicatives et de sécurité
Il existe plusieurs impacts commerciaux liés à ce qui précède : coût de l'énergie gaspillée, disponibilité réduite des applications avec un impact sur les revenus/SLA/satisfaction client, et agilité réduite en raison du manque de flexibilité concernant le placement intelligent des charges de travail.